Ces dernières années, l’utilisation d’un drone, qu’il soit professionnel ou non, devient de plus en plus ancré dans le marché français. À l’origine, les aéronefs militaires avaient pour but de surveiller des sites spécifiques. Actuellement, leur utilisation s’est développée, et touche surtout le secteur de la production audiovisuelle. Effectivement, un mini-drone est capable de filmer de belles images en vue aérienne, pour un mariage ou pour une fête de tout genre. D’ailleurs, ce matériel volant nécessite un savoir-faire particulier pour le manier. Son pilotage implique donc certaines règles, que vous allez connaître dans cet article.

La formation télépilote drone possible

Devenir un pilote de drone en France exige de passer par un cursus de formation strict. Cela intègre une partie théorique et une partie pratique. En effet, notez bien qu’un pilote ne doit pas seulement commander son drone-caméra, mais aussi se charger de la prise de vue aérienne et de la rédaction d’un carnet de vol.

Si vous souhaitez vous lancer dans un pilotage professionnel, alors deux types de formations obligatoires sont imposées, dont :

• La formation théorique : se déroule le plus souvent dans une école de formation de la DGAC et dure 1 h 30, en suivant des cours sur tout ce qu’il faut savoir sur le drone ;
• La formation pratique : mise en pratique de tous les cours théoriques, s’effectue pendant 5 jours. L’apprenti va apprendre comment utiliser le drone avec son instructeur, mais aussi de savoir comment capter de belles vues aériennes.

La formation étant finie avec succès, vous passerez un examen, puis une attestation de formation vous sera transmise. En outre, plusieurs organismes comme frenchidrone proposent ce type de formation. Il vous suffit de comparer les offres et opter pour celle qui répond mieux à vos objectifs.

L’examen théorique pour passer à la formation

Depuis le 1er juillet 2018, les lois ont changé. Afin d’obtenir le certificat théorique de télépilote de drone, vous devez avoir un diplôme dans un des centres d’examen de la DGAC.

L’examen se déroule sur ordinateur. Il consiste à répondre en un questionnaire à choix multiple de 60 questions, que vous devrez répondre à un minimum de 45 questions. Le diplôme étant en poche, vous pourrez suivre une formation de pilotage de drone, là où vous allez avoir le certificat de pilotage un drone à usage professionnel.

En ce qui concerne le permis drone en France, il existe deux catégories, dont le permis théorique et le permis pratique. Le certificat théorique et pratique est obligatoire pour les pilotes de drones de catégorie A, c’est-à-dire les drones les plus lourds. Par ailleurs, les pilotes de drones de catégorie B (drone plus léger) n’ont pas besoin d’avoir un certificat, mais il est tout de même recommandé de suivre une formation de base. En outre, il existe des permis de drone de loisir s’appliquant aux pilotes de drones de moins de 20 kg.

Pilotage de drone : ce que dit la loi

Tout d’abord, comme tout le secteur, le pilotage de drone est encadré par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). Celle-ci a pour rôle de garantir la meilleure sécurité civile. Depuis le 26 octobre 2018, dans la loi Drones no 2016-1428, chaque aéronef civil circulant et pesant plus de 800 grammes doit être enregistré de manière électronique. Donc un mini-drone n’est pas soumis à cette législation et tout le monde peut donc librement utiliser la radiocommande ou le smartphone.

L’enregistrement se fait sur Alpha Tango, un portail public des utilisateurs d’aéronefs télépilotés. Le registre doit comporter :

• Le nom, prénom et adresse du propriétaire ;
• Sa nationalité,
• L’identifiant du dispositif de signalement électronique,
• Le numéro d’enregistrement,
• La date limite de validité de l’enregistrement.

Selon la réglementation, l’âge légal de pilotage est de 18 ans.

Les règles à suivre lors du pilotage

Quel que soit le drone que vous allez piloter, sachez que quelques lois doivent être sérieusement respectées, pour éviter toute sanction. Vous devez :

• Bien respecter la hauteur maximale de survol ;
• Ne jamais survoler des personnes ;
• Avoir toujours son drone en vue (le vol de nuit est interdit ainsi que lors d’un brouillard) ;
• Ne jamais voler à proximité d’un aérodrome, des sites sensibles (centrale nucléaire, installation électrique) ;
• Respecter la vie privée et la tranquillité d’autrui.

En outre, il est tout à fait possible de diffuser vos prises de vues, à condition que les personnes concernées soient d’accord et qu’il n’existe aucune utilisation commerciale.