
Loi Sapin 2 : les exigences à intégrer dans votre gestion des risques
La loi Sapin 2, entrée en vigueur en décembre 2016, a profondément transformé le paysage de la conformité anticorruption en France. Cette législation impose aux sociétés de plus de 500 salariés et réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros de mettre en place un dispositif anticorruption structuré. Pour vous, dirigeant d’entreprise, l’enjeu dépasse la simple conformité réglementaire : il s’agit d’intégrer ces obligations dans une démarche de gestion des risques cohérente et efficace. Cartographiez les risques de corruption : une exigence structurante Pour élaborer une cartographie, vous devez adopter une méthodologie structurée en six étapes, conformément aux recommandations de l’Agence française anticorruption (AFA). La première sert à établir les rôles et responsabilités des parties prenantes impliquées dans cette démarche. Vous devrez ensuite recenser les processus et scénarios de risques spécifiques à votre organisation, en combinant une approche descendante et ascendante par le biais d’ateliers ou d’entretiens ciblés. L’évaluation des risques bruts et nets représente la troisième et quatrième étape de cette méthodologie.