Tout savoir sur le permis de conduire numérique

Par Vincent , le septembre 22, 2022 , mis à jour le septembre 22, 2022 - 4 minutes de lecture
permis de conduire numerique

De plus en plus de pays dans le monde adoptent des documents d’identité numérique. Parmi ces derniers se trouve le permis de conduire numérique. Ce qui plaide en sa faveur est la sécurité, la commodité et la facilité d’utilisation. Il est souvent annoncé en France, mais il n’est pas encore adopté. Découvrez dans ce guide tout ce qu’il faut savoir sur le permis de conduire numérique.

Les caractéristiques importantes d’un permis de conduire numérique

Le permis de conduire numérique joue le même rôle que le permis de conduire conventionnel. Il est également obtenu après la réussite à l’examen du code de la route et l’examen pratique de la conduite. Pour être accepté comme un document numérique fiable, il doit répondre à quelques exigences fondamentales. Il doit être :

  • Accessible en ligne et hors ligne ;
  • Très sécurisé afin de garantir la confidentialité et le caractère privé des données utilisateur ;
  • Inter-opérable entre toutes les autorités de vérification et de délivrance ;
  • Capable de gérer l’ensemble des données pendant tout son cycle de vie, c’est-à-dire de l’enrôlement au processus de vérification sur le terrain.

Notez qu’actuellement, les permis de conduire numériques ne remplacent pas les permis de conduire conventionnels. Ils fonctionnent comme une forme secondaire d’identité afin de compléter les permis de conduire conventionnels ou physiques. Le permis numérique n’empêche pas d’apprendre le Code de la route à distance ou en présentiel. Pour passer le permis de conduire, plusieurs modules de cours sont disponibles sur Internet pour permettre aux candidats de réviser.

Les avantages d’un permis de conduire numérique

Cet outil présente plusieurs avantages.

Pour la sécurité publique

Beaucoup de personnes se plaignent du permis de conduire « physique ». Ce dernier présente quelques insuffisances pour la sécurité publique. Il existe d’ailleurs en circulation des conducteurs qui disposent de faux permis de conduire. Les autorités émettrices de ce sésame ont compris qu’il faut trouver une solution afin de faire progresser la sécurité publique.

Avec le développement de la technologie, tout le monde a désormais un smartphone. Les autorités émettrices de permis de conduire ont donc décidé d’exploiter cette technologie. Elles les intègrent alors dans le processus de gestion des permis de conduire. La technologie permet aux agents de vérifier les permis de conduire conventionnels et numériques avec un smartphone. Cela leur permet de distinguer les documents authentiques et les contrefaçons. La sécurité publique est améliorée.

Pour les citoyens

Avec un permis de conduire numérique, il n’y a plus de risque que vous oubliiez ce document. En effet, le smartphone est un objet que tout le monde emporte habituellement dans ses déplacements. Vous pouvez présenter votre autorisation de conduire et décliner votre identité sans même avoir à remettre quoi que ce soit à l’agent. Ce dernier peut, de manière efficace et sécurisée, vérifier l’authenticité de la pièce. Les usagers bénéficient d’un niveau de sécurité plus élevé en matière de stockage de données personnelles, de transmission et de vérification. En effet, aucune trace n’est laissée sur le dispositif de vérification. Aucun balisage ou traçage de géolocalisation des données de l’utilisateur n’est aussi possible.

Les pays qui utilisent le permis de conduire numérique

Les premiers à adopter ce permis de conduire sont une vingtaine d’États américains. Le premier est l’État d’IOWA entre 2014 et 2015. Il y a ensuite le Tennessee, le Kentucky, la Californie, le Dakota du Nord et autres. En Europe, l’Estonie est l’un des pays à adopter le permis de conduire mobile. L’Australie a déjà mis en place des mesures pour démocratiser cette technologie.

Certains pays comme le Royaume-Uni ont décidé de l’adopter, mais dans les années à venir. En effet, une commission est en place afin de mettre en place les dispositifs pour son utilisation. En France en revanche, l’heure de son adoption n’a pas encore sonné. Alors que cette technologie est majoritairement française, car c’est le groupe Thalès qui développe ces grandes bases de données.

Vincent

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